Karts & Karting

4 de junio de 2008

Le rouge me va bien!

Changer de matériel en cours de saison n'est pas une décision facile à prendre, surtout lorsque l'on a connu qu'une seule marque de châssis depuis que l'on a glissé, pour la première fois, ses fesses dans un baquet de kart.

Je n'ai pas encore fêté mes quinze ans que le championnat de France vient de s'achever à Varennes-sur-Allier. Trop prématurément à mon goût, je vous l'ai déjà dit, avec quatre épreuves au compteur, seulement. Mais la FFSA nous promet plus d'épreuves dès 2009 et surtout un championnat courant d'avril à octobre.

Pour autant, ce dernier GP FFSA 2008 ne marque pas la fin de la saison puisque la campagne européenne se profile à grands pas avec pour première étape la qualification sur le circuit d’Alcaniz, en Espagne. Et il serait étonnant, qu’en plein mois de juillet, la péninsule Ibérique ne nous réserve pas une température autrement plus clémente que celles que nous avons connu lors de ce championnat de France. Car s’il y a eu une belle constance dans ce championnat de France 2008, c’est bien la météo avec…de la pluie à chaque course.

Pour ce GP de Varennes-sur-Allier, j’étrennais donc un nouveau châssis Maranello RS Racing, identique à celui qui quelques jours auparavant venait de remporter, avec « maître» Davide Fore, la Coupe du Monde 2008…


J’étais impatient d’en prendre le volant mais aussi un peu inquiet. Depuis le GP FFSA d’Essay, deux semaines plus tôt, tout s’est enchaîné rapidement. Il a fallu récupérer un châssis en Italie, le monter et filer à Varennes pour la course tout en faisant un détour par Essay pour quelques tours de rodage sur une piste humide et sale. Une vraie comparaison avec mon fidèle Sodi m’aurait rassuré…

Mais ce Maranello met vite en confiance. Il s’avère très stable et très précis, bien réactif aux réglages également. Et surtout, il bénéficie d’un freinage totalement hallucinant, tant sur le sec que sur le mouillé. Je n’en ai vraiment trouvé la mesure qu’en toute fin de week-end, et encore.

Se voir régulièrement dans le top dix en performance redonne confiance alors que je sais que beaucoup de travail nous attends encore d’ici l’Europe. Bon, c’est vrai, j’ai encore loupé mes qualifications. Celle du samedi pour un radiateur baladeur et celle du dimanche pour des pressions un peu basses dans mes pneumatiques. Il nous faut encore apprendre, comprendre ce châssis…

Mais en course, le rythme est là. Le dimanche, médiocrement qualifié 23ème, je remonte à la 13ème place en préfinale et en finale, partant 13ème, , sous une pluie battante, j’occupe la 6ème place lorsqu’un excès d’optimisme -hallucinant mais pas miraculeux, le freinage…- me fait passer par la case bac à graviers. Je me serais donné des claques!


Un dernier mot: quel «pied» ce tracé de Varennes! Il faut un gros coeur avec ses courbes rapides, ses forts freinages très tardifs. On y tourne à 97 km/h de moyenne, à 3 centimètres du sol avec un moteur qui flirte avec son régime maxi (15000 tr/mn) plus de 14 secondes, soit 25 % du temps d’un bon tour. Pour comparaison, à Salbris, circuit qui passe pour rapide, le moteur n’est proche de son régime maxi que pendant 7 secondes (10% d’un bon chrono). Varennes est un circuit de moteur et de ce coté, les mécaniques concoctées par Gaby Braun pétillaient de santé.

Bon, maintenant, il me faut oublier Varennes et entamer la préparation pour l’Europe à Alcaniz. Plusieurs séances d’essais sont au programme pour améliorer notre compréhension du Maranello. Je vous tiendrais au courant prochainement…

Fuente: KARTcom

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